<<Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu, et les hommes, le Christ-Jésus homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous : c’est le témoignage rendu en temps voulu>>I Timothée 2 : 5, 6
Tous les humains naissent avec une tendance inhérente à adorer une puissance supérieure, un Être Suprême. Aussi, l’humanité, dans son désir d’adorer, a mis au point toutes sortes de conceptions grossières et trompeuses concernant la divinité. Certains, et parfois même toute une nation, ont essayé de rejeter l’idée de Dieu et de vivre sans religion mais ils sont revenus, tôt ou tard, à une certaine forme d’adoration d’une puissance supérieure. D’autres, soucieux de ne pas passer à côté d’avantages que pourrait leur procurer l’obéissance à une divinité, ont imaginé de multiples dieux. Ainsi, les Athéniens de l’Antiquité étaient même allés jusqu’à ériger un autel à un « dieu inconnu » (Ac. 17 : 23).
La vraie Divinité de la Bible a été un « Dieu inconnu » pour la plupart des peuples dans tous les âges et même jusqu’à aujourd’hui. De nos jours, alors que des forces puissantes essaient de mettre de côté le Dieu de la Bible et d’installer, à la place, l’adoration d’un dieu païen, il ne pourrait être plus adéquat de réexaminer le témoignage scripturaire concernant le Dieu chrétien afin que nous, qui continuons à insister sur la poursuite de l’adoration de ce vrai Dieu, soyons capables de le faire de manière raisonnée et « en esprit et en vérité » (Jn. 4 : 23, 24 ; Jé. 9 : 23 ; Jn. 17 : 3 ; Né. 8 : 8, 12).
Il est évident, par la confusion qui existe, plus ou moins, relativement au Dieu de la Bible, que différentes idées opposées existent le concernant. Cependant, il n’est pas nécessaire que nous examinions le mérite de ces théories contraires pour savoir ce que la Bible enseigne réellement sur ce sujet. Il est préférable, plutôt, d’aller directement à la Bible elle-même et lorsque nous le faisons, nous voyons, mis en lumière, qu’il n’y a qu’un seul Dieu, dont le nom est Jéhovah et que les chrétiens de cet âge ont le droit de méditer sur lui, de s’adresser à lui comme leur Père céleste.
La Bible nous parle aussi du « Fils de Dieu », qui est notre Seigneur Jésus- Christ, le Rédempteur et le Sauveur du monde. Le premier chapitre de l’Evangile de l’apôtre Jean indique que Jésus, dans son existence pré-humaine était connu comme le « Logos », c’est-à-dire la « Parole » ou le porte-parole de Jéhovah, le Créateur. Dans sa relation avec les humains dont il est le Sauveur ou Rédempteur, Jésus est prophétiquement appelé « le Prince de la Paix », « Dieu puissant », « Emmanuel », « Michel », « le Roi des rois », le « médiateur », etc. Ces différents titres ne servent pas à décrire différents dieux mais plusieurs caractéristiques de cet unique Fils de Dieu que le Père a déclaré qu’il serait honoré tout comme lui-même est honoré (Es. 9 : 5, 6 ; Mt. 1 : 23 ; Da. 12 : 1 ; Ap. 19 : 16 ; I Ti. 2 : 5).
La Bible parle également du « Saint-Esprit ». A cause d’un malentendu, le Saint-Esprit a été interprété comme étant un être, un troisième être puissant, de puissance et de gloire égales à celles du Père et du Fils mais qui, de façon mystérieuse, est un en substance avec eux. Cependant, comme nous allons le voir, cette vue n’est pas soutenue par la Bible. Au contraire, le Saint-Esprit, tellement mis en relief dans les Ecritures, est la sainte puissance et l’influence de Dieu ; une puissance qui est à l’oeuvre pour accomplir les desseins divins où qu’ils soient ou quels qu’ils soient. Ce fait deviendra rapidement clair lorsque nous examinerons les passages se rapportant à ce sujet.
A cause d’une mauvaise conception de Jéhovah, plus ou moins répandue, la plupart des gens pensent que Dieu est un être austère et peu compatissant, exigeant de cruels châtiments pour tous ceux qui s’éloignent de sa volonté. Selon cette vue, Jésus est considéré comme le Dieu aimant de la Bible, celui qui s’interpose entre le sévère Créateur et la race humaine. Ce point de vue est parfaitement illustré par une histoire qui a été racontée à une petite fille à qui l’on avait demandé quelle serait la première chose qu’elle ferait lorsqu’elle arriverait dans les Cieux. Elle répondit qu’elle se cacherait derrière Jésus afin que Dieu ne puisse pas la voir.
Dans nos études des Ecritures pour trouver ce qui est dit au sujet du « Dieu d’amour et de miséricorde », il est important, tout d’abord, de remarquer que Jéhovah lui-même, autant que Jésus, est clairement montré comme possédant la qualité de l’amour. D’ailleurs, en Tite 3 : 4, il est dit de lui qu’il est notre « Sauveur », un Dieu bon et plein d’amour. Cette vue scripturaire de Jéhovah, révèle qu’il est l’Auteur d’un plan de salut auquel Jésus coopère de tout coeur. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jn. 3 : 16 ; I Jn. 4 : 9 ; Hé. 10 : 5-7)
Le nom de Jéhovah signifie « Celui qui existe par lui-même » ou « l’Eternel » (Dr James Strong). Dans la Bible, ce terme est employé, exclusivement, pour le Créateur, la Grande Cause Première de chaque chose. L’expression « d’éternité en éternité » ou « depuis toujours et pour toujours » a été utilisée, dans la Bible, pour mettre en relief le fait que Jéhovah n’est pas un être qui a été créé mais qu’il est le Créateur de toute chose (Ps. 90 : 2). Le nom de Jéhovah n’est jamais appliqué à Jésus.
Le nom de Jéhovah se trouve, bien entendu, dans l’Ancien Testament. Il n’a jamais été utilisé par les auteurs du Nouveau Testament pour la raison évidente qu’ils le considéraient comme trop sacré pour le traduire dans une autre langue ou, peut-être, parce qu’il n’y avait pas de mot grec suffisamment approprié pour le traduire. Mais ceci ne signifie pas que Jéhovah est seulement le Dieu des Juifs comme certains voudraient le faire croire. Il est le seul vrai Dieu, le Créateur de l’univers, en qui toute la création animée a la vie et le mouvement et l’être (Ac. 17 : 24 à 28).
Dans l’Ancien Testament, le terme « Seigneur » est souvent utilisé pour traduire le nom de Jéhovah. Certaines Bibles, indiquent ce changement en mettant le terme « Seigneur » en majuscules. Selon les traductions, le terme « Eternel » peut aussi être utilisé. Ainsi, nous pouvons nous rendre compte que le nom de Jéhovah est beaucoup utilisé dans l’Ancien Testament et qu’il est appliqué exclusivement au Créateur et jamais à d’autres dieux, qu’ils soient bons ou mauvais.
Il existe, dans l’Ancien Testament, d’autres termes hébreux, outre celui qui a donné le nom de Jéhovah, qui ont été traduits par « Seigneur » et « Dieu ». Ceux-ci, bien que s’appliquant, parfois, à Jéhovah, sont aussi utilisés, prophétiquement, pour désigner Jésus et s’appliquent aussi, parfois, à un ou plusieurs anges ou même à des dirigeants païens ou des dieux païens. Ces mots hébreux sont : « adon », « Adonai » et « elohim ». Le mot « adon » est souvent utilisé pour désigner les grands et puissants de ce monde. « Adonai » se rapporte toujours à une divinité mais qui, toutefois, n’est pas forcément Jéhovah. Par exemple, nous lisons dans le Psaume 110 : 5 : « Le Seigneur, à ta droite, brise des rois au jour de sa colère. » Là, le terme « Seigneur » est la traduction du mot « Adonai » et se réfère à Christ (qui est à la droite de Dieu comme précisé dans le verset 1) alors que le déterminant « ta » se rapporte à Jéhovah.
Dans l’Ancien Testament, le mot hébreu « elohim » est un pluriel et il est souvent traduit par « Dieu », « Dieux » et se rapporte, parfois, à Jéhovah, à Jésus prophétiquement, et, de temps en temps, comme marque de respect, à des magistrats. Il est parfois, aussi, utilisé pour des anges et de faux dieux. Nous mentionnons l’utilisation de ces différents termes hébreux traduits par « Seigneur », « Dieu », et l’« Eternel » dans le but d’insister sur le fait que Jéhovah est le seul et unique Dieu Tout-Puissant qui est « d’éternité en éternité ». Il existe d’autres seigneurs et d’autres dieux indiqués dans la Bible mais Jéhovah, même lorsqu’il est appelé Adonai ou Elohim, est l’Adonai et l’Elohim suprême.
A cause d’une mauvaise idée traditionnelle de sa personnalité, et qui nous vient du Moyen Age, Jéhovah, dépeint comme un vieil homme avec une barbe, a été discrédité, dans l’esprit de nombreuses personnes. La Bible ne cherche pas à donner une description physique de l’apparence de Dieu parce que nos esprits limités ne pourraient pas concevoir sa gloire même si elle nous était décrite.
En revanche, la Bible fait d’abondantes révélations sur les attributs exceptionnels du caractère divin. Elle nous parle de sa sagesse infinie, sa justice, son amour et sa puissance. Ces attributs du caractère de Jéhovah sont en parfaite harmonie et, lorsqu’ils se manifestent dans les rapports de Jéhovah avec les humains, ils révèlent sa gloire. Cependant, ce n’est que dans la mesure où nous comprenons le divin plan de Dieu pour la race humaine que nous pouvons apprécier la beauté du caractère divin.
Même si, évidemment, la Bible dit que Dieu est amour, qu’il est juste, sage et puissant, ce n’est que lorsque nous voyons la manifestation de ces glorieux attributs dans le dessein du Créateur pour ses enfant humains, qu’ils prennent tout leur sens pour nous. Il est vrai que nous pouvons apercevoir la puissance de Jéhovah dans les oeuvres de sa Création qui nous entoure, cependant, le plan de Dieu pour la résurrection des morts et, surtout, la résurrection de Jésus, expriment sa puissance qui surpasse ses oeuvres créées (Ep. 1 : 19, 20).
Sans la connaissance du plan de Dieu, dans son ensemble, nous pourrions nous demander pourquoi Dieu n’utilise-t-il pas sa puissance pour mettre fin, immédiatement, aux souffrances humaines, surtout que Dieu est connu comme un Dieu d’amour autant qu’un Dieu puissant. Mais il faut nous rappeler que Dieu est juste et sage aussi bien que puissant et aimant. Tout ce qu’il fait doit être en parfaite harmonie avec tous les attributs de son caractère (Ps. 89 : 15).
Si Dieu n’avait été qu’amour et miséricorde, il n’aurait pas condamné nos premiers parents à mourir même s’il leur avait dit que s’ils péchaient ils mourraient. Cependant, l’une des bases de la loi de Dieu est que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Ro. 6 : 23). Ainsi, sa justice demandait que nos premiers parents payassent ce que requérait leur péché. Certains pourraient objecter que le plan de Dieu de réveiller les morts équivaut à la mise de côté, par Dieu, de la justice qui réclamait la sentence de mort pour la violation de sa loi.
Mais, c’est dans cet arrangement, que l’on voit l’entrée en action de la sagesse et l’amour de Dieu. Si la justice seule avait agi, aucune disposition n’aurait été prise pour mettre de côté la sentence originelle de mort. Cependant, la divine sagesse et l’amour divins ont trouvé un moyen par lequel Dieu pouvait être juste tout en utilisant sa puissance pour ramener les morts à la vie. Ce moyen est Christ, le Rédempteur. Le premier élément de l’oeuvre de rédemption de Christ est appelé, dans la Bible, la « rançon » qui signifie : « prix correspondant ». C’est l’amour divin qui a imaginé la rançon car nous lisons dans les Ecritures que : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jn. 3 : 16 ; Hé. 2 : 9)
Ceci ne signifie pas que Dieu a changé d’avis concernant « le salaire du péché ». La sagesse divine joue aussi un rôle important en ce qui concerne l’attitude du Créateur à l’égard de ses créatures humaines. Dieu a vu qu’il serait fort bénéfique pour l’humain qu’il obtienne la connaissance du péché et de ses terribles conséquences.
La façon dont le mal a été permis montre encore l’infinie sagesse de Dieu. En effet, Dieu aurait pu créer suffisamment d’êtres humains pour remplir toute la terre et, donc, faire en sorte que la planète soit peuplée sans le processus de la procréation. Cela aurait signifié que chacun aurait été mis à l’épreuve individuellement pour la vie ou la mort. Dans ce cas, si ceux qui auraient transgressé devaient être rachetés de la mort, il aurait fallu un Rédempteur pour chaque personne. Ainsi, nous voyons la sagesse dans le divin arrangement dans lequel Adam a été tenu pour le responsable de toute la race humaine, étant son père. Ainsi, son péché n’a pas seulement amené la condamnation de tous, en ce qu’ils naissent imparfaits, mais il a aussi rendu possible la rédemption de tous de la mort par un seul Rédempteur. (Ro. 5 : 12)
Ainsi, chaque génération qui vit sur Terre, reçoit un savoir lié à l’expérience du péché et de ses résultats, et puis, s’endort temporairement dans le sommeil de la mort pour être restaurée durant le Royaume où son expérience sera des plus précieuses pour peser les avantages de l’obéissance à la loi divine alors en vigueur.
Grâce à cet arrangement, infiniment sage, chaque enfant d’Adam aura eu un savoir provenant de l’expérience du bien et du mal et sera, ainsi, prêt à choisir intelligemment entre le bien ou le mal. Ceux qui choisiront le bien et qui accepteront la faveur de Dieu par Christ, vivront éternellement.
Aux Ephésiens 3 : 10, Paul parle de « la sagesse infiniment variée de Dieu ». L’apôtre montre que la variété de la sagesse de Dieu est aussi manifestée, dans l’univers, aux êtres angéliques à travers les rapports de Dieu avec l’Eglise durant cet âge. Ceci signifie que les créatures de Dieu, sur d’autres plans d’existence, tirent profit de l’observation de la mise en oeuvre du plan divin pour le recouvrement de la race humaine souffrant des résultats du péché.
Nous voyons, encore, la manifestation de la sagesse divine dans la sélection et la préparation de l’église qui va coopérer avec Jésus, dans le futur Royaume, à l’oeuvre de rétablissement de la race perdue. Quelle sagesse se trouve dans le fait que les représentants de la race déchue soient choisis, testés, et enfin prêts à s’occuper des humains et à les bénir selon l’arrangement du nouvel âge de médiation !
L’épreuve de qualification que subissent ces élus est tellement sage ! Ils doivent adorer Dieu, adorer sa volonté, et aimer les humains de façon tellement généreuse qu’ils sont prêts, joyeusement, à offrir, maintenant, leur vie dans le service — aussi imparfait que soit ce service — afin d’être élevés à un glorieux service futur qui consistera, entre autres, à donner la vie à tous les hommes. C’est cela que l’apôtre Paul appelle le baptême pour les morts (I Cor. 15 : 29).
Oui, ceux qui suivent, maintenant, les traces de Jésus, régneront avec lui durant le règne millénaire. Le but de ce royaume sera le rétablissement de la race humaine entière au paradis originel qui avait été perdu. Durant ces mille ans, Christ et l’église serviront en tant que médiateurs pour instruire et bénir le monde et, finalement, le ramener à une unité avec le Créateur (Ap. 20 : 4 ; Ac. 3 : 20, 21 ; Ac. 15 : 16, 17).
Ainsi, nous voyons que le plan de Dieu manifeste son amour, sa justice, sa puissance et sa sagesse. Plus nous nous familiarisons avec ce plan, mieux nous voyons le glorieux caractère qui y est révélé. A la lumière du plan de Dieu, même les expériences présentes les plus difficiles, à travers lesquelles la race humaine passe, nous sont compréhensibles car nous les appréhendons du point de vue des magnifiques dispositions que Dieu a prises pour bénir tous les humains.
Jéhovah, de l’Ancien Testament, est le Père Eternel du Nouveau Testament. Aussi, c’est ainsi que Jésus enseigna ses disciples à prier : « Notre Père qui es aux cieux » (Mt. 6 : 9). Jésus est le Fils de Dieu, ceci étant la relation dont il a toujours joui avec Jéhovah, le Créateur. Les Ecritures indiquent clairement que Jésus a été activement associé à son Père depuis le début de la Création. En fait, nous apprenons qu’il est « à l’origine de tout ce que Dieu a créé » (Ap. 3 : 14) et qu’il est aussi « le premier-né de toute la création » (Col. 1 : 15).
Ces passages indiquent que Jésus a été créé directement par le Père et qu’il est donc, par là même, le « Fils unique », l’unique engendré de Dieu (Jean 1 : 14, 18 ; 3 : 16, 18 ; Ac. 13 : 33). L’apôtre dit aussi que Jésus était un agent actif de Jéhovah dans toute l’oeuvre de la Création. En effet, il dit : « Car en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. Tout a été créé par lui » (Col. 1 : 16 ; Hé. 1 : 2 ; Jn 1 : 3 ; Ep. 3 : 9).
Nous trouvons un autre passage intéressant, qui contient cette même idée, dans l’Evangile de Jean, au premier chapitre. Là, il est question de Jésus dans sa condition pré-humaine. Il est appelé la « Parole » de Dieu. Au verset 14, nous lisons que « La Parole a été faite chair, et (qu’) elle a habité parmi nous ». Le terme « Parole » qui est utilisé est une traduction du mot grec « logos ». Les rois de l’Antiquité, lorsqu’ils s’adressaient à leur peuple, avaient coutume de rester assis derrière un treillis devant lequel se tenait un représentant qui proclamait le message du roi au peuple. Ce représentant était appelé le logos, c’est-à-dire la parole ou porte-parole.
Avec cette illustration en tête, le titre de Logos, lorsqu’il est appliqué au seul Fils engendré de Dieu, est particulièrement approprié. Le Fils de Dieu, en tant que Logos, a toujours été un agent actif de Jéhovah et nous avons l’assurance, dans la Bible, que cela sera toujours le cas, non seulement dans l’oeuvre de la Création mais aussi dans l’appel et la préparation de l’église de notre âge et la tâche gigantesque du Rétablissement prévu durant l’âge Millénaire. Ce Fils bien-aimé de Dieu agit de la part de Dieu, exprimant sa volonté et faisant son oeuvre. Durant l’âge Millénaire, il parlera de paix à toutes les nations qui « de leurs épées […] forgeront des socs et de leurs lances des serpes » (Mi. 4 : 1-4 ; Ps. 46 : 10).
Parlant de ce futur temps du glorieux triomphe de la cause divine sur la terre, sous la direction du Fils de Dieu, l’apôtre Paul dit : « Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il (Jéhovah) ait mis tous ses ennemis sous ses (Jésus) pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort. (Dieu), en effet, a tout mis sous ses (Jésus) pieds. Mais lorsqu’il dit que tout lui (Jésus) a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. Et lorsque toutes choses lui seront soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui (Jéhovah) qui lui (Jésus) a soumis toutes choses, afin que Dieu (Jéhovah) soit tout en tous. » (I Co. 15 : 25-28)
Une fort grande confusion a résulté d’une mauvaise traduction de Jean 1 : 1, 2 qui identifie la « Parole » avec « Dieu », n’en faisant qu’un même être. Cette mauvaise traduction est : « la Parole était Dieu ». Cependant, dans les manuscrits grecs originaux, le sujet est clair. Une distinction est faite entre le Logos qui est « un » dieu et le Père qui est « le » Dieu unique. La traduction devrait donc être : « Au commencement était la Parole (le Logos), et la Parole était avec Dieu (le Dieu unique), et la Parole était un dieu. » Le mot grec « theos
Le mot grec « theos » est celui qui a été traduit, dans ce passage, par « Dieu ». Cependant, « theos » signifie simplement « un être puissant » et son sens doit être déterminé par le texte dans lequel il est utilisé. Il est donc parfois utilisé pour faire référence à Jéhovah, le Grand, le Tout-Puisssant, ou à son Fils, Jésus-Christ, appelé précédemment le Logos, qui est « un » être puissant. Le même terme « theos » est d’ailleurs utilisé en II Corinthiens 4 : 4 en rapport avec Satan, « le dieu (theos) de ce siècle ».
Ainsi, nous voyons que c’est le Logos, un dieu, un être puissant, qui était un agent actif de Jéhovah dans l’oeuvre de la Création, qui a été fait chair, et non Jéhovah, le Dieu Tout-Puissant. Il est intéressant de noter, en rapport avec ce sujet, les expressions utilisées dans la Genèse au chapitre 1 et au verset 26 : « Faisons l’homme à notre image selon notre ressemblance ». Là, Jéhovah parle au Logos, donnant les directives pour le travail à réaliser.
Gardant cet esprit d’unité et de coopération, quand le temps fut venu pour racheter l’humanité déchue, le Logos « s’est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu’à la mort — la mort sur la croix » (Ph. 2 : 7, 8). Durant tout le temps de son ministère terrestre, Jésus est demeuré humble, rappelant toujours à ceux auxquels il prêchait que ses paroles et ses oeuvres n’étaient pas de lui mais de son Père céleste. Ceci s’accorde parfaitement avec ce qu’il affirma : « le Père est plus grand que moi » (Jean 14 : 28).
Jésus déclara à ses disciples : « Moi et le Père, nous sommes un. » (Jean 10 : 30) Cette affirmation a été mal utilisée pour tenter de prouver que Jésus et son Père ne sont qu’un seul être, c’est-à-dire la même personne. Mais chacun reconnaîtra, nous le croyons, qu’il existe des formes d’unités autres que celles de l’identité de personne. Dans le chapitre dix- sept de Jean, nous lisons que Jésus prie pour qu’il y ait une unité entre son église et lui-même comme celle qui existe entre lui-même et son père. Ceci, de façon flagrante, est une identité de volonté et de but.
C’est, d’après ces paroles de Jésus, dans ce même sens, que lui et son père sont un. Cela est clairement soutenu par de nombreuses affirmations de Jésus qui, durant son ministère, a mis de nombreuses fois l’accent, sur le fait qu’il n’accomplissait pas sa volonté mais celle du Père céleste qui l’avait envoyé. Aussi, alors qu’il était en proie aux moqueries, à l’ignominie et la mort, il demanda à son Père que cette coupe soit éloignée de lui, mais il ajouta : « Toutefois que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne, qui soit faite. » (Lu. 22 : 42 ; Mt. 26 : 39 ; Jn. 5 : 30 ; 6 : 38). La volonté du Père céleste était toujours souveraine dans la vie du Maître et c’est ainsi qu’il put affirmer : « Moi et le Père, nous sommes un. »
Ceci est aussi la raison pour laquelle Jésus put aussi affirmer à juste titre : « Celui qui m’a vu, a vu le Père. » (Jean 14 : 9) Cette affirmation de Jésus ne signifie pas qu’en voyant Jésus chacun pouvait, en fait, voir Jéhovah. Cela est clairement démontré par l’Ancien et le Nouveau Testaments où il est indiqué que nul humain ne peut voir Dieu et vivre (Ex. 33 : 20 ; I Ti. 6 : 16 ; 1 : 17 ; Jn. 1 : 18). Si ceux qui ont vu Jésus dans la chair ont effectivement vu Dieu, cela signifierait que Dieu, le Créateur de l’univers, est un être humain. Nous voyons donc que ce que Jésus voulait dire c’est que sa vie et son ministère permettaient de révéler le Père à ceux qui avaient des yeux pour voir (Luc 10 : 23).
De plus, il serait bon de se rappeler que Jésus, dans la chair, était l’équivalent de notre père Adam de qui il a été dit qu’il était l’image de Dieu. Ceci, bien sûr, se rapporte à l’image morale de Dieu et non physique. Cela signifie qu’Adam était capable de discerner le bien du mal selon la loi de son Créateur. C’est donc la raison pour laquelle il fut tenu responsable de son péché.
Jésus, comme Adam avant la chute, était aussi l’image de Dieu, parfait et sans péché. Il fallait que Jésus soit ainsi, autrement, il n’aurait pu racheter Adam et sa race de la mort. Il est venu sur Terre en tant que représentant du Père céleste et tout ce qu’il a fait ou dit était uniquement ce que le Père aurait fait et dit s’il était, en personne, venu sur Terre. Ainsi, il est vrai que, d’une façon magnifique, ceux qui voyaient Jésus en chair, voyaient le Père. Ce n’est que de cette manière qu’un être humain pouvait voir Dieu et vivre.
Cette compréhension scripturaire de l’identité de Jésus comme étant le bienaimé et seul engendré du Père, devrait accroître l’appréciation que nous avons de lui et lui accorder la place qu’il mérite dans nos coeurs en tant que second, juste après Jéhovah lui-même. Nous devrions honorer le Fils tout comme nous honorons le Père (Jn. 5 : 23). Dieu estime tellement le Fils et l’a tellement honoré qu’il a même ordonné aux anges de l’adorer (Hé. 1 : 6, 7). Si nous soutenons l’idée que Jésus est la même personne que Dieu, alors, cela est incompatible avec le fait que Jésus s’adressait au Père lorsqu’il priait car ses prières auraient été adressées à lui-même. Cette idée est encore en contradiction avec toutes sortes d’actions de la vie et du ministère terrestres de Jésus.
La Bible montre que Jésus, en accomplissant le plan de Dieu pour la rédemption de la race humaine, a subi deux changements de nature. Avant son existence humaine, Jésus était un être glorieux de nature spirituelle, qui venait juste après le Père en ce qui concerne l’honneur et l’autorité. Jésus se référa à cette gloire pré-humaine lorsqu’il pria : « Et maintenant, toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde soit. » (Jn. 17 : 5) Cette gloire fut mise de côté lorsque le Logos fut fait chair pour qu’il « souffrît la mort », comme l’explique l’apôtre Paul (Hé. 2 : 9, 14). En tant qu’être de nature spirituelle, Jésus n’aurait pas pu se donner lui-même comme prix équivalent pour Adam et sa race. Aussi, il s’abaissa lui-même afin de pouvoir mourir en rançon pour sauver toute la race humaine de la destruction éternelle (Ph. 2 : 7, 8 ; I Ti. 2 : 5, 6).
En ressuscitant Jésus, le Père fit plus que rendre à son Fils sa précédente glorieuse position dans le royaume céleste. Il l’éleva hautement à une place auprès de lui, sur le trône de l’univers. De plus, il l’éleva à la nature divine de sorte que, maintenant, Jésus est réellement le Christ divin, « la représentation exacte de ce que Dieu est », l’expression de l’image de la personne du Père (Ps 110 : 1 ; Ac. 2 : 34, 36 ; Ph. 2 : 9–11 ; Hé. 1 : 3, 13).
A cause de mauvaises traductions et autres, nombre de personnes ont été conduites à croire, à tort, que le Saint-Esprit est une personne, la troisième personne de la trinité de Dieu. Cependant, les Ecritures, lorsqu’elles sont bien comprises, ne soutiennent pas du tout cette idée.
Dans l’Ancien Testament, le terme « esprit » est la traduction du mot hébreu « ruach » dont la première signification est « vent ». Nous ne voulons pas dire par cela, cependant, que le Saint- Esprit est un vent saint. Cela n’est que l’étymologie du terme. Le vent est invisible et, en même temps, puissant, aussi, les anciens utilisèrent-ils ce terme pour caractériser diverses réalités puissantes mais invisibles. Ainsi, puisque la puissance divine est exercée par des canaux et des opérations qui sont au-delà du sens de la vue humaine et de sa compréhension, le terme « ruach » en est venu, de plus en plus, à être appliqué à toutes les actions divines.
En plus d’être traduit par « esprit », le mot « ruach » a aussi été traduit, dans l’Ancien Testament, par différentes expressions comme : « vent » (Ge. 8 : 1 ; Ex. 10 : 19), « souffle » (Ge. 6 : 17 ; 7 : 15 ; 7 : 22 ; Ex. 15 : 8 ; Es. 25 : 4), « respirer » (Job : 9 : 18), « respiration » (I R. 17 : 17), etc. Dans toutes ces traductions, l’idée d’une puissance ou influence invisibles est présente.
Dans le Nouveau Testament, le mot traduit par « esprit » vient du grec « pneuma ». Son sens premier est également « vent » ou « air ». Ce terme a, par exemple, donné le mot « pneumatique ». En plus d’avoir été traduit par « esprit », le terme « pneuma » a aussi été traduit, dans le Nouveau Testament, par : « spirituel » (Ro. 1 : 11), « souffle » (II Th. 2 : 8) et, parfois, « vent » (Jn 3 : 8). En Apocalypse 13 : 15, il a été traduit par « animer » et fait référence à la vie donnée à l’ « image de la bête ».
Ainsi, le Saint-Esprit est la puissance invisible de Dieu, une force qui se manifeste dans une grande variété de façons. S’agissant de la puissance créatrice de Dieu, nous lisons que « le souffle (ou esprit) de Dieu tournoyait au-dessus des eaux » (Ge. 1 : 2). Ceci était une puissance qui donnait la vie. L’action du Saint-Esprit dans nos vies, en tant que chrétiens, concerne principalement la pensée de Dieu, la puissance de sa volonté à notre égard.
Nous pouvons mieux comprendre ce qu’est le Saint-Esprit si nous le mettons en contraste avec ce que les Ecritures disent de lui et ce qu’elles nous apprennent au sujet de l’esprit de Satan qui, lui, n’est pas saint. De nombreuses manifestations du Saint-Esprit sont appelées : « l’esprit de Jésus Christ » (Ph. 1 : 19), « un esprit de sagesse » (Ep. 1 : 17), « l’esprit de sainteté » (Ro. 1 : 4), « l’esprit de vérité » (Jn. 14 : 17), « un esprit de douceur » (I Co. 4 : 21, Ga. 6 : 1), « l’esprit de la grâce » (Hé. 10 : 29), « l’esprit de la vérité » (I Jn 4 : 6), « l’esprit de la prophétie » (Ap. 19 : 10).
De nombreuses manifestations de l’esprit de Satan sont, elles, appelées : « un esprit de timidité » (II Ti. 1 : 7), « un esprit de servitude » (Ro. 8 : 15), « l’esprit du monde » (I Co. 2 : 12), « l’esprit de l’erreur » (I Jn 4 : 6), « un esprit de divination » (Ac. 16 : 16), « l’esprit de l’antichrist » (I Jn 4 : 3), « un esprit d’assoupissement » (Ro. 11 : 8). Personne n’en viendrait à penser que le terme « esprit », qui est utilisé pour décrire de nombreuses manifestations de l’influence de Satan sur le monde, est un être séparé qui, cependant, est un en substance avec le diable.
Dans les Ecritures, de nombreuses expressions sont utilisées pour décrire l’action du Saint-Esprit dans nos coeurs et nos vies de chrétiens. L’une d’elles est « né ». Ce terme implique l’émergence d’une nouvelle vie et ceci est l’une des choses accomplies par la puissance du Saint-Esprit. Cette nouvelle vie, lorsqu’elle en arrivera à une complète naissance, sera tellement différente de la vie humaine que Jésus a dit d’elle : « Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit. » (Jn. 3 : 8)
Le terme grec traduit dans la Bible par « né » pourrait aussi être traduit par « engendré » mais il est nécessaire, dans ce cas, de tenir compte du contexte et de ce que l’auteur voulait dire. Par l’observation de cette distinction, nous comprenons qu’il n’est pas correct de dire, lorsque quelqu’un accepte Christ, qu’il est né de l’Esprit. Lorsque quelqu’un vient à Dieu par la foi en Christ comme Rédempteur, il s’offre dans une consécration totale pour accomplir la volonté de Dieu et ce qui arrive est un « engendrement » de l’esprit de Dieu. En d’autres termes, une nouvelle vie a commencé.
Mais cette nouvelle vie ; poursuivant le symbole de la naissance ; n’est qu’un embryon. Elle a besoin d’être nourrie par la Parole de Dieu afin de se développer, grandir et devenir forte dans le Seigneur et dans le pouvoir de sa puissance. Ce n’est qu’à la résurrection que cette nouvelle vie naîtra et ce n’est pas avant cela que quelqu’un peut être, réellement, né de l’Esprit. Ce n’est pas avant cela que les paroles de Jésus, concernant celui qui est né de l’Esprit et qui peut aller et venir, invisible comme le vent, seront réalisées. Nous voyons donc que le fait de relever la différence entre les mots « né » et « engendré » nous permet une meilleure compréhension de ce que la puissance de Dieu, exercée à travers sa Parole, accomplit pour les disciples consacrés de Jésus.
Nous trouvons aussi, dans les Ecritures, la mention d’un « baptême » de l’Esprit. Le terme « baptême » signifie « immerger ». Ainsi, être baptisé de l’Esprit de Dieu signifie que la personne renonce totalement à sa propre volonté pour faire la volonté de Dieu. Cependant, du point de vue de Dieu, toute l’église a été baptisée de l’Esprit à la Pentecôte et il n’est donc plus besoin de répandre de nouveau son Esprit sur chaque individu qui se consacre pour faire sa volonté.
En effet, l’apôtre Paul dit : « Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit » et il explique que ce baptême a lieu lorsque la personne rejoint le corps de Christ (I Co. 12 : 13). Désormais, la volonté du consacré est ensevelie dans la volonté de Dieu exprimée par Christ (Ro. 6 : 4 ; Col 2 : 12, 20 ; 3 : 3), la Tête du « corps ». Si nous comprenons bien ce que signifie réellement le baptême de l’Esprit, nous ne nous attendrons pas à voir une manifestation spectaculaire de la puissance de Dieu comme celle qui fut révélée à la Pentecôte.
Si nous comprenons à quoi nous attendre lorsque nous nous plaçons sous l’influence du Saint-Esprit, nous ne nous demanderons pas pourquoi nous ne pouvons pas parler en langues comme le firent les disciples à la Pentecôte et peu de temps après. Parler en langues était nécessaire pour l’église primitive. Par exemple, à la Pentecôte, des Juifs de toutes les parties du monde connu s’étaient rassemblés à Jérusalem. Ils parlaient diverses langues et, cependant, le Seigneur voulait que tous reçussent le témoignage de la vérité proclamé par les apôtres. Pour que cela puisse être accompli, les disciples furent miraculeusement rendus capables de parler différentes langues. Cependant, au fur et à mesure que l’église croissait en nombre et que des Juifs de différents groupes de langues s’étaient convertis, la nécessité de parler en langues disparut car il existait, désormais, des disciples issus de tous les groupes de langues capables de proclamer l’Evangile dans leur langue natale.
Les Ecritures déclarent : « soyez remplis de l’Esprit » (Ep. 5 : 18). Combien cette expression serait vide de sens si le Saint-Esprit était une personne ! Mais lorsque nous saisissons qu’il ne s’agit que d’une puissance ou influence de Dieu exercée sur la vie du chrétien, due en grande partie à la Parole écrite, alors, nous comprenons comment il est possible, d’être plus ou moins « remplis de l’esprit », d’avoir plus ou moins l’influence du Saint-Esprit dans nos vies. Etre remplis du Saint-Esprit implique que nous nous vidions de nous-mêmes, n’ayant plus de volonté personnelle, pour nous appliquer diligemment à l’étude de la Parole de Dieu et à la mise en pratique de tous ses justes préceptes.
Dans les Ecritures, il est aussi dit que les chrétiens sont « scellés de l’Esprit saint qui avait été promis » (Ep. 1 : 13). L’Esprit de Dieu dirigea l’esprit des prophètes pour écrire l’Ancien Testament dans lequel sont inscrites de nombreuses promesses accordées par Dieu à son peuple. Le Nouveau Testament fut aussi rédigé sous la direction et l’inspiration de l’Esprit, la puissance de Dieu, et il contient des promesses supplémentaires par lesquelles Dieu garantit la victoire par Christ à chaque fidèle disciple du Maître. Ainsi, nous sommes « scellés » par les promesses et Dieu nous assure que, si nous sommes fidèles, il nous aidera de sa grâce, dès que nous en aurons besoin, et nous donnera, à la résurrection, la couronne de vie.
Le terme « témoignage » est aussi utilisé en relation avec l’oeuvre du Saint- Esprit dans la vie des chrétiens. En effet, nous lisons en Romains 8 : 16 que : « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » Ceci peut aussi être facilement compris. Dans tous les Saints-Ecrits inspirés nous trouvons les différentes étapes et expériences des chrétiens fidèles dans l’accomplissement de la volonté de Dieu. Ceux qui se rendent compte que Dieu les bénit en ce qui concerne les oeuvres du Saint-Esprit, ont le témoignage de l’Esprit qu’ils ont été acceptés dans la famille de Dieu grâce à l’engendrement du Saint-Esprit et sont, donc, fils de Dieu.
L’esprit de Dieu sera répandu de nombreuses façons pour la bénédiction de l’humanité durant le Millénium. Ainsi, « la connaissance de l’Éternel remplira la terre, comme les eaux recouvrent (le fond de) la mer » (Es. 11 : 9). La puissance de Dieu sera aussi à l’oeuvre pour ramener les morts à la vie car Dieu a promis : « qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes » (Ac. 24 : 15).
Dans la promesse de la Nouvelle Alliance que le Seigneur conclura, d’abord, avec la maison d’Israël puis avec le monde entier, Dieu dit : « Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai sur leur coeur » (Jé. 31 : 31 à 34). Ceci, aussi, sera le fait de l’opération du Saint-Esprit dans la vie de ceux qui obéiront aux lois du Royaume de Christ.
Durant les mille ans du Royaume de Christ, Satan sera lié et, ainsi, son esprit ne pourra plus influencer les gens pour faire le mal. Toutes les conditions seront donc favorables pour accomplir la juste volonté de Dieu. Pour toutes les activités humaines, l’amour prendra la place de l’égoïsme comme moteur d’action. Les humains apprendront que la plus grande joie, et la seule qui soit permanente, vient du bien que l’on fait aux autres plutôt que de l’incessante recherche égoïste à satisfaire, en premier, ses propres intérêts.
Ainsi, la façon humaine de voir les choses changera progressivement et sera le résultat du déversement de l’Esprit de Dieu sur toute chair.
Nous devrions être fort heureux que la puissance de Dieu se manifestera de la sorte pour résoudre les problèmes d’une race mourante, en proie à la détresse. Quand les bénédictions, qui s’accumuleront de ce déversement du Saint-Esprit, seront reconnues comme provenant du grand et vrai Dieu de l’univers, le Créateur des cieux et de la terre, les humains rendront joyeusement gloire à l’Eternel car ils sauront, alors, qu’il est réellement un Dieu d’amour.
Association des Etudiants de la Bibles de la Bible