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Harmaguédon
puis . . .
la Paix

Alors que les troubles s’étendent sur toute la surface de la Terre, le terme « Harmaguédon » est devenu une expression fréquemment employée. Ce terme est utilisé pour caractériser des conflits, entre nations, qui peuvent être idéologiques et cela, surtout, quand les conflits sont accompagnés de troubles importants. Les media l’utilisent souvent bien que nous pouvons maintes fois nous demander si l’utilisateur de cette expression en connaît réellement le sens et l’origine. Beaucoup de personnes pensent que l’expression « Harmaguédon » se rapporte à une grande lutte ou bataille entre le bien et le mal dans laquelle Dieu est impliqué.

« Harmaguédon » est un terme biblique utilisé dans le dernier livre de la Bible en relation avec « le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant » (Apocalypse 16 : 14). L’Apocalypse est un livre empli de symboles dans lequel est mentionnée une longue lutte entre la vérité et l’erreur, la justice et l’injustice, Christ et l’Antéchrist. Des symboles sont utilisés pour représenter ces luttes et nous avons, d’une part : une bête, un dragon, un faux prophète, Babylone, une prostituée, des esprits impurs, des grenouilles, etc. et, d’autre part : un Agneau, l’épouse, la cité sainte, etc. « Harmaguédon » est, de la même manière, un symbole qui est associé à la grande phase finale d’un combat avec lequel notre âge va se terminer laissant place au Royaume victorieux de Christ qui installera une paix mondiale et éternelle.

Le mot « Harmaguédon » est d’origine hébraïque et se rapporte, historiquement et géographiquement, à la colline de Méguiddo. Méguiddo occupait une position stratégique dans la Terre Sainte antique, étant un passage important qui donnait sur les collines du pays. Méguiddo fut un grand champ de bataille pour Israël. C’est là que Gédéon et ses trois cents hommes mirent en fuite et anéantirent les Madianites. C’est là aussi que le roi Saül fut battu par les Philistins.

Les symboles, employés dans la Bible, sont souvent semblables à ceux auxquels les gens sont habitués. Par exemple, nous avons l’utilisation de bêtes pour représenter des royaumes ou gouvernements et nous trouvons la même pratique dans le monde. Les hommes utilisent également le champ de bataille pour véhiculer des idées. Par exemple, lorsque nous disons qu’une armée a subi son « Waterloo », nous voulons dire que si l’armée a été victorieuse pendant un moment, elle a finalement et soudainement, connu une défaite inattendue. C’est la défaite de Napoléon à Waterloo qui a causé une telle signification associée à un champ de bataille.

Il en est de même pour « Harmaguédon ». C’était le champ de bataille d’Israël et, pour comprendre son sens symbolique utilisé dans les prophéties, il faut découvrir les caractéristiques spéciales associées à toutes les batailles auxquelles l’Israël ancien a participé. Ce n’est pas le fait que les Israélites furent victorieux, ils ne le furent pas toujours. Parfois, Dieu permettait que son peuple soit battu quand il avait péché contre lui et avait besoin d’un châtiment. Cependant, un élément particulier caractérise toutes les batailles d’Israël et ne s’applique qu’à cette nation : c’est que la main de Dieu a toujours dirigé ses victoires ou ses défaites selon la fidélité ou l’infidélité des Israélites.

Le mot « Harmaguédon » a donc un sens aussi défini que celui de « Waterloo », quoique bien différent. Il indique une bataille à laquelle Dieu s’intéresse et dont il dirige l’issue, assurant la victoire finale et glorieuse aux forces de la justice. De plus, comme l’indiquent les prophéties, c’est la dernière grande bataille de notre âge, qui aura pour résultat la défaite des agents de Satan, préparant ainsi la voie à l’établissement du Royaume de Christ. C’est pour cette raison que la bataille d’Harmaguédon est décrite comme étant : « la guerre du grand jour de Dieu, le Tout-Puissant » (Apocalypse 16 : 14).

LE « GRAND JOUR »

Les prophéties indiquent clairement que le « grand jour de Dieu, le Tout-Puissant », correspond à la période de temps qui marque la fin de notre présent âge. C’est le temps durant lequel le « présent monde mauvais » (Galates 1 : 4), ou l’ordre social, arrive à sa fin. Ce temps est mentionné dans la Bible comme étant le « Jour de Vengeance » ou « les derniers jours ». Il est aussi appelé le « Jour de l’Eternel » car c’est le moment où Dieu intervient dans les affaires du monde pour mettre fin à sa course folle dans le péché et la destruction et établir son royaume promis depuis si longtemps.

C’est à ce Jour de l’Eternel que le prophète Sophonie fait référence, disant : « Attendez-moi donc, dit l’Eternel ; au jour où je me lèverai pour le butin, car j’ai résolu de rassembler les nations, de rassembler les royaumes, pour répandre sur eux ma fureur, toute l’ardeur de ma colère ; car par le feu de ma jalousie tout le pays sera consumé. » (Sophonie 3 : 8)

Ce Jour de Vengeance contre les nations est plus amplement décrit par le prophète Esaïe qui dit : « L’Eternel s’avance comme un héros, Il excite son ardeur comme un homme de guerre : Il élève la voix, Il jette des cris, Il manifeste sa force contre ses ennemis. J’ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je me suis contenu : je crierai comme une femme en travail, je serai haletant et je soufflerai tout à la fois. » (Esaïe 42 : 13, 14)

LE RÈGNE DU MAL

Depuis que nos premiers parents ont transgressé la loi divine, le mal a été un facteur dominant dans les affaires de la race humaine. Satan a été le « maître » du monde humain. Jésus a d’ailleurs qualifié Satan de « prince de ce monde » (Jean 12 : 31 ; 14 : 30). Durant les jours de l’Israël ancien, alors que Dieu gouvernait son peuple choisi, d’autres nations vinrent, occasionnellement, en contact avec l’autorité divine et sa puissance. Plusieurs rois païens furent ainsi forcés de reconnaître la souveraineté de Dieu comme étant la cause de la manière miraculeuse dont Israël avait été protégé et délivré. Mais de nombreux siècles sont passés depuis que le monde a été témoin de telles manifestations de la puissance de Dieu et, de ce fait, la foi en lui et en sa capacité à diriger les affaires des hommes est presque inexistante dans tous les gouvernements du monde.

Dieu explique cette situation disant qu’il s’est « contenu », c’est-à-dire qu’il s’est retenu de s’ingérer dans les affaires du monde et qu’il s’est « tu » (Esaïe 42 : 13-14). Cependant, son peuple a été encouragé à attendre le Seigneur jusqu’au jour où Dieu ne pourrait plus se taire et qu’il cesserait de s’empêcher d’intervenir dans les affaires des hommes, se lèverait pour le butin et pour détruire tout ce présent monde mauvais par le « feu » de sa « jalousie » (Sophonie 3 : 8). C’est dans ce travail de destruction du mal et des systèmes injustes que le Seigneur se représente allant comme un homme puissant et excitant sa jalousie comme un homme de guerre ; c’est cela qui précipite la bataille du grand jour du Dieu Tout-Puissant.

Bien que Dieu ait permis à Satan, le grand Adversaire, de régner dans le coeur des enfants de la désobéissance, il n’a jamais cessé de s’intéresser au bien-être final de ses créatures humaines. En effet, au cours des milliers d’années durant lesquelles il s’est empêché d’intervenir dans le règne du péché et de la mort, Dieu a posé les fondations, pour ainsi dire, d’un jour glorieux de délivrance. Ainsi, son plan de rédemption et de restitution a progressé silencieusement et sans que le monde en soit conscient. Durant Harmaguédon, Dieu se révèlera à toute l’humanité et les yeux de tous les humains seront ouverts pour apercevoir sa gloire.

C’est l’ange déchu, Lucifer, personnifié dans la Genèse comme un serpent et en Apocalypse 20 : 2 comme « le serpent ancien », qui introduisit le péché dans le monde. Il trompa Eve et, par elle, amena Adam à transgresser la loi divine. Cela leur valut le châtiment pour le péché qui est la mort. A partir de ce moment, la race humaine se mit à mourir et l’égoïsme, qui devint le motif de presque tous les efforts humains, engendra l’animosité, la haine, les crimes et les guerres. Durant des milliers d’années, la race humaine mourante a lutté, espérant toujours en un avenir meilleur mais, à cause de l’égoïsme, ce but n’a jamais pu être atteint.

LA MAIN DE DIEU

Mais Dieu aime toujours ses créatures humaines et, dans sa Parole, il a fait, pour nous, le tracé des contours des actions divines qui, finalement, conduiront au complet renversement de l’autorité satanique et, aussi, à la destruction de tous ces éléments détestables du règne de Satan du péché et de la mort qui ont tourmenté la race humaine pendant si longtemps. La manière dont la main de Dieu a agi dans les affaires des hommes, à travers tous les âges, nous est largement révélée par le brillant déploiement des promesses de Dieu contenues dans sa Parole pour notre réconfort et notre instruction.

Bien qu’à celui qui n’est pas éclairé par la Parole de Dieu, les promesses de l’Eternel correspondent seulement à des désirs vains d’anciens idéologues, néanmoins, en elles, nous pouvons reconnaître le schéma du dessein de Dieu pour la race humaine. Quand nous voyons ce schéma et les préparations magnifiques que le Seigneur a faites pour la délivrance finale de l’humanité de l’esclavage du péché, de la maladie et de la mort, nous sommes sûrs qu’il n’y a pas eu d’échec du plan de Dieu et pas de moments où le Seigneur a failli dans l’accomplissement de son grand projet qui révèle son amour.

UN PREMIER RAYON D’ESPOIR

Par l’expression le « serpent ancien » qui est le diable, le Créateur nous donne la première indication qu’en dépit de l’entrée du péché dans le monde, il n’a pas abandonné sa création humaine. Dieu dit à Satan que la postérité de la femme « écrasera la tête » du serpent (Genèse 3 : 15). Si Dieu n’avait pas, plus tard, indiqué ses intentions concernant la race humaine, nous n’aurions pu savoir ce que signifiait cette vague affirmation. Cependant, à la lumière des prophéties, il devient clair que l’écrasement de la tête du serpent par la postérité de la femme est, en réalité, une image symbolique du renversement de l’autorité satanique sur terre et du triomphe du royaume de Christ.

Dans le chapitre vingt de l’Apocalypse nous avons une brève narration symbolique de la méthode selon laquelle la postérité de la femme écrasera la tête du serpent. Il est dit qu’un ange descendra du ciel pour saisir le « serpent ancien, qui est le diable et Satan » et l’enchaîner pour mille ans. Ce puissant ange, qui descend du ciel, est la postérité promise qui est le Christ. Le récit donne une brève description de l’établissement de son royaume et du règne millénaire. Il est encore mentionné que les morts ressusciteront pendant le règne millénaire et qu’ils auront l’occasion de vivre éternellement sur la terre restaurée.

Des siècles après la tragédie, qui avait pris place dans le jardin d’Eden, Dieu manifesta, de nouveau, son intérêt pour la race humaine mourante en faisant une promesse à Abraham, son fidèle serviteur. Il déclara au père d’Israël son intention de bénir toutes les familles de la terre. Par cette promesse, Dieu faisait allusion à la postérité, ou rejeton, dont la naissance serait dirigée par la Providence divine. Dieu confirma cette promesse par un serment qui devint, pour les Israélites, la base de leur espoir de la venue d’un Messie.

Tous les saints prophètes de Dieu répétèrent cette promesse sous diverses formes. En ce qui concerne la postérité promise, le prophète Esaïe écrivit : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné ; et la domination reposera sur son épaule. On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et la justice, dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. » (Esaïe 9 : 5, 6)

Ce qui ressort de cette promesse de la venue d’un gouvernement juste, c’est le fait que son triomphe sur les forces du mal est garanti par la puissance divine qui accomplit des miracles. Le fils mentionné est Christ et le prophète déclare que le gouvernement reposera sur ses épaules. Cela signifie que Christ aura la responsabilité d’exécuter le bienveillant plan de Dieu de détruire le mal de la terre et d’exalter la justice.

Combien cela est rassurant ! Cela veut dire que le pouvoir illimité de Dieu, qui lui a permis de créer des millions de mondes, qui a fait l’homme et lui a donné la vie, qui continue à donner la vie à toutes les créatures vivantes, soutiendra, par sa puissance, l’attaque de Christ contre les forces du péché et de la mort qui forment les remparts de la puissante forteresse d’iniquité de Satan. A ce sujet, le prophète déclare : « Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. » (Esaïe 9 : 6)

LE SAUVEUR EST NÉ

La prophétie d’Esaïe a commencé à s’accomplir avec la naissance de Jésus. Sa naissance est un don de l’amour de Dieu et constitue le garant de la réalisation de toutes les promesses de Dieu de bénir le monde dans l’avenir ; promesses qui se réaliseront au moment opportun. A ce sujet, les paroles de la prophétie de l’ange, qui annonçait la naissance de Jésus, sont très significatives : « Ne craignez point [. . . ] c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » (Luc 2 : 10, 11)

A l’âge de trente ans, Jésus commença son ministère qui était un rappel constant du fait qu’il était venu, comme un messager des cieux, pour accomplir les promesses divines d’établir un gouvernement de paix et de vie sur toute la terre. Certaines des promesses, qui se rapportent aux promesses du royaume messianique, annoncent que les yeux des aveugles s’ouvriront, les malades guériront et les morts se réveilleront. Jésus employa la puissance de Dieu pour accomplir ces mêmes choses et, par-là, démontrer le fait qu’il était, effectivement, la descendance promise et que Dieu, qui avait fait de telles promesses magnifiques, était tout à fait capable de les réaliser.

Le ministère terrestre de Jésus fut très bref, ne durant que trois ans et demi. Il était le Roi des Rois annoncé mais il fut permis à quelques-uns de ses ennemis de le crucifier (Apocalypse 19 : 16). Combien avait dû paraître étrange l’issue de ces événements pour ceux qui l’avaient accepté comme le Messie promis, comme celui qui devait régner « d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. » (Psaumes 72 : 8)

Encore plus étrange, sans aucun doute, avait dû paraître la philosophie de l’amour du Maître, pratiquée si complètement par lui-même qu’il refusa d’opposer quelque résistance à ceux qui étaient venus se saisir de lui et qui le tuèrent. Tous les grands dirigeants du passé et du présent ont obtenu et maintiennent leur puissance grâce à de courageuses batailles qu’ils ont menées contre leurs opposants. Pourtant, Jésus n’essaya pas de se défendre et ne permit pas non plus à ses disciples de le défendre. La colère de ses ennemis jaloux s’abattit donc sur lui qui était sans défense et il fut conduit à la tombe.

Cependant, le plan de Dieu n’a pas échoué ! L’apôtre Paul nous dit que l’amour ne périt jamais (I Corinthiens 13 : 8). Jésus a déposé, volontairement, sa vie comme Rédempteur du monde, aimant même jusqu’à ses ennemis (Jean 3 : 16). Satan a pu croire, pendant un moment, qu’il avait contrecarré le plan divin pour que Jésus soit le roi de toute la terre mais, en fait, il avait aidé à l’accomplissement d’un élément primordial de ce plan à savoir le sacrifice de l’homme Christ Jésus en tant que « rançon pour tous » (I Timothée 2 : 6).

Les bénédictions que Dieu a promises auront un caractère permanent. La paix que le royaume messianique apportera à l’humanité sera une paix sans fin pour tous ceux qui, rachetés de la malédiction du péché, auront la possibilité de vivre éternellement. Il n’y avait que la mort de Jésus, en tant que Rédempteur et Sauveur du monde, qui pouvait garantir la réalisation de telles promesses vastes et permanentes pour toute la race humaine. Jésus est mort pour que ses sujets puissent vivre et que ceux qui sont morts aient l’occasion de revenir à la vie.

L’HUMANITÉ SOUFFRE ENCORE

Près de vingt siècles se sont écoulés depuis ce temps mémorable lorsque Jésus mourut pour les péchés du monde et qu’il fut ressuscité par la puissance de Dieu. Cependant, Jésus n’est toujours pas reconnu comme le Roi de la terre et le grand ennemi, la mort, qui sera détruite grâce à la mort de Jésus, tient encore la race pécheresse maudite dans ses funestes griffes. Bien que, dans les prophéties, Jésus soit appelé, le Prince de la Paix, la guerre a continué de flétrir le bonheur de toutes les générations qui se sont succédé depuis le temps de Jésus tout comme elle l’avait fait auparavant. Jésus est venu pour donner la vie mais, les humains pour lesquels il a donné sa vie, continuent de mourir. Jésus a enseigné et montré par l’exemple la voie de l’amour, mettant en relief ses avantages par rapport à l’égoïsme mais l’égoïsme gouverne encore le monde. Pourquoi ?

La Parole Sacrée nous révèle la raison de cet apparent retard. Elle nous indique que, durant les vingt siècles de ce qui pourrait ressembler à un échec, le plan de Dieu pour libérer la race humaine n’a cessé de progresser. Ce plan, pour ce qui concerne l’âge actuel, a été de choisir, parmi les humains, un peuple qui sera associé à Christ dans l’exercice de l’autorité de son royaume. Dans les Ecritures, nous trouvons beaucoup de passages qui se rapportent à ce fait, indiquant les conditions requises pour pouvoir espérer vivre et régner avec Christ. Brièvement, ceux qui seront choisis, sont appelés à marcher comme Jésus, à montrer le même amour, et à déposer leur vie en sacrifice, tout comme Jésus l’a fait, afin de prouver leur fidélité à Dieu, à la vérité et la droiture en étant « fidèles jusqu’à la mort » (Apocalypse 2 : 10).

Les expériences de ces personnes, dans le sacrifice et les souffrances, les préparent à leur futur règne avec Christ. Selon le plan de Dieu, ils participeront au déversement des bénédictions éternelles sur toutes les familles de la terre. Pendant vingt siècles, ignorés et inconnus du monde, ces fidèles disciples du Maître n’ont cessé de renforcer la tête de pont de la justice et de l’amour de laquelle, finalement, viendra la délivrance de tous les prisonniers de la mort. Avant cette délivrance de toute l’humanité, la classe des fidèles du maître sera réveillée de la mort, dans la première résurrection, pour vivre et régner avec Christ. Alors, sous la direction de Christ, toute l’humanité sera réveillée du sommeil de la mort et chacun aura la possibilité de vivre sur terre à jamais.

LA FIN DE L’ÂGE

L’âge actuel, qui a été consacré à la sélection et la formation de ceux qui régneront avec Christ durant le Millénium, est près de se terminer. En effet, nous vivons à la toute fin de notre âge et, par conséquent, c’est le moment où nous devrions nous attendre à voir, et nous la voyons, la manifestation nette et directe de la main de Dieu dans les affaires des hommes. Les prophéties de la Parole de Dieu donnent un aperçu des événements du temps présent et révèlent qu’ils précèdent, immédiatement, l’établissement du Royaume de Christ.

Les séries de calamités, qui ont commencé en 1914, détrônant des rois, déracinant des églises d’état, détruisant des millions d’êtres par la guerre, la famine ou les épidémies sont toutes indiquées dans la Parole Sacrée et toutes rendent témoignage du fait inéluctable que Dieu ne se retient plus d’intervenir dans les affaires des hommes et que le jour de sa vengeance contre le péché et les institutions pécheresses est arrivé.

Il est rassurant de se rendre compte que le résultat final de la détresse actuelle des nations n’est pas dans les mains de dirigeants terrestres égoïstes mais que le monde de demain va être gouverné par le Royaume de Christ. Il est aussi bon de constater que durant le Millénium, les nations ne seront plus tyranniquement soumises à des jougs idéologiques et totalitaires ou des formes corrompues de gouvernements démocratiques.

LE ROI DE JUSTICE

Comme nous l’avons déjà vu, Dieu fut, pendant un temps, le dirigeant de l’ancien peuple d’Israël. Dans les Ecritures, il est dit de plusieurs rois d’Israël, qu’ils étaient assis sur « le trône de l’Eternel ». Mais, cet arrangement prit fin avec la destitution de Sédécias, le dernier roi juif. Le prophète Ezéchiel explique que cette situation devait durer jusqu’à « la venue de celui à qui appartient le jugement » (Ezéchiel 21 : 32). Ces paroles font allusion à Christ et leur claire implication est que Dieu ne serait plus, de nouveau, représenté dans quelque gouvernement terrestre que ce soit jusqu’à ce que le temps vienne pour l’établissement du Royaume de Christ.

Le renversement du dernier roi juif eut lieu en 606 avant Jésus-Christ et, à partir de ce moment, commença une longue période durant laquelle le Seigneur permit aux gouvernements des Gentils de maintenir ensemble l’ordre social du monde. Dans une de ses prophéties, Jésus fait référence à cette période comme étant « le temps des nations ». Dans cette prophétie, Jésus explique que Jérusalem; qui est le symbole du peuple juif et de son régime; serait « foulée aux pieds » par les nations jusqu’à ce que « les temps des nations soient accomplis » (Luc 21 : 24).

Il y a des preuves scripturaires qui indiquent que le temps des nations est une période longue de 2520 ans. Cette période commença en 606 avant J.C. Babylone fut la première puissance, parmi les nations, à exercer l’autorité durant ce laps de temps. Au début des 2520 ans, le Seigneur fit voir en songe, à Nébucadnetsar, une statue d’apparence humaine que Daniel interpréta comme représentant l’autorité de diriger, accordée par Dieu, et qui serait d’abord exercée par Babylone puis, successivement, par les Médo-Perses, la Grèce et Rome.

Dans cette image prophétique, Rome est représentée par les jambes de fer et la division de l’empire romain, telle que nous l’avons vue dans les divers états d’Europe jusqu’en 1914, est représentée par les pieds de fer et d’argile. Dans cette vision, une pierre se détache de la montagne et vient frapper les pieds de la statue les réduisant en cendres. Daniel explique que cette pierre représente le royaume de Dieu ; un royaume qui, finalement, remplira toute la terre.

Les 2 520 ans du temps des nations se sont terminés en 1914. Puisque cette période prophétique concerne les Juifs comme les Gentils en tant que nations, les événements survenant depuis cette date devraient indiquer un changement de statut aussi bien pour les Juifs que pour les Gentils et cela est, effectivement, le cas. Les restes du vieil empire romain sont en cours de destruction, étant réduits en poussière, alors que les Juifs, en tant que peuple, ont pris possession d’une grande partie de la Palestine et ont constitué le nouvel état d’Israël. Nous sommes encore dans la période de « pulvérisation » mais il est arrivé suffisamment d’événements pour justifier la conviction que les forces invisibles de notre Seigneur qui est présent, exercent une influence énorme, détruisant l’ordre social de Satan, ce qui est préparatoire à l’établissement du Royaume de Christ sur terre et à la bénédiction de l’humanité par la paix et la vie.

Considérée de ce point de vue, la Première Guerre mondiale de 1914 constitue une preuve importante que Jésus Christ, en tant que Général de l’Eternel, réprime les nations avant de les recevoir en héritage du Père (Psaumes 2 : 8). Ce qui est arrivé et continue d’arriver est l’accomplissement de la première partie de Sophonie 3 : 8 où il est indiqué que le Seigneur, l’Eternel, se lève comme témoin pour condamner les sociétés terrestres et dire : « Car j’ai résolu de rassembler les nations, de rassembler les royaumes, pour répandre sur eux ma fureur, toute l’ardeur de ma colère ». Les historiens profanes parlent tous de la Première Guerre mondiale comme étant « le commencement » de tous les troubles qui ont enveloppé l’humanité depuis ce temps alors qu’ils disent que la Seconde Guerre mondiale est la reprise des hostilités qui avaient, un moment, cessé. Tout cela prend place dans le Jour de la colère de l’Eternel, le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant » (Apocalypse 16 : 14) ayant pour résultat l’effritement de tout le tissu social.

Chaque phase des « derniers jours » de la détresse sur les nations a trait au renversement de l’autorité de Satan. Voyez, par exemple, la prophétie d’Esaïe au chapitre treize et aux versets quatre à six : « On entend sur les montagnes une rumeur : on dirait la rumeur d’un peuple immense. C’est le bruit tumultueux de royaumes, de nations rassemblées : l’Eternel des armées passe en revue son armée pour le combat. D’un pays éloigné, de l’extrémité des cieux, l’Eternel vient avec les instruments de son courroux, pour dévaster toute la terre. Lamentez-vous ! Car le jour de l’Eternel est proche : il vient comme un fléau déchaîné par le Tout-puissant. »

L’apôtre Paul, parlant du « jour du Seigneur », dit qu’une « ruine soudaine » surprendra les hommes comme « les douleurs de l’enfantement surprennent la femme enceinte » (I Thessaloniciens 5 : 1 à 3). Comme nous le savons, les douleurs sont spasmodiques, suivies de moments de tranquillité relative. Ceci a été le cas depuis la fin du « Temps des nations » en 1914. Paul a prédit que ces spasmes seraient accompagnés des cris de « Paix et sûreté » et cette prophétie s’est, également, révélée exacte.

Avant la Première Guerre mondiale, de très grands efforts furent accomplis pour établir une paix mondiale durable. L’année 1913 fut l’année internationale de la paix. Puis, les premiers spasmes apparurent, porteurs de troubles destructeurs. Après la guerre, on entendit de nouveaux cris pour la paix et la sûreté mais une seconde vague de trouble général vint, suivie encore des cris « Paix, paix ! ». Cependant, la désagrégation continua et continuera jusqu’à ce que l’intervention divine se manifeste et apporte une paix véritable à notre monde troublé.

Bien que Dieu ait combattu pour son peuple sur l’ancien champ de bataille de Méguiddo, lui donnant la victoire lorsque son obéissance la lui faisait mériter, sa stratégie n’a pas toujours été la même. Ainsi, dans le cas de la victoire de Gédéon sur les Madianites, la stratégie de Dieu fut que les ennemis d’Israël se massacrèrent mutuellement. Dans d’autres cas, Dieu intervint par des miracles. Il en est de même de la grande bataille par laquelle les royaumes de ce monde sont écartés pour préparer l’établissement du Royaume de Christ. Dans la prophétie d’Ezéchiel, nous lisons : « l’épée de chacun se tournera contre son frère » (Ezéchiel 38 : 21). Les royaumes de ce monde, dans leur lutte les uns contre les autres, ont déjà travaillé à l’anéantissement des piliers de la civilisation et cela n’est pas fini.

Par deux fois, les nations se sont unies dans un effort de sauvegarde d’une plus grande destruction de la civilisation mais, comme l’ont prédit les prophéties, ces associations ne sont pas parvenues à atteindre leur but. A ce sujet, Esaïe écrivit : « Formez des projets, et ils seront anéantis » (Esaïe 8 : 9, 10). Joël a également parlé du regroupement des nations (Joël 3 : 1, 2 ou 4 : 1, 2 selon les traductions). Ce regroupement arrive dans le temps où le peuple d’Israël se rassemble, de nouveau, dans la Terre promise. La prophétie indique qu’il y aura une polémique à propos de la terre d’Israël et que l’Eternel plaidera pour son peuple, s’opposant à ceux qui veulent spolier Israël de l’héritage qui lui revient de droit.

De plus amples détails, concernant cet événement particulier, sont donnés dans la prophétie d’Ezéchiel aux chapitres 38 et 39. En résumé, ces prophéties révèlent qu’Israël rentrera, finalement, en possession de la terre de Palestine, y demeurant dans une certaine paix et sécurité (ou confiance) lorsque, venant du « Nord », des pays attaqueront Israël pour « aller faire du butin » et se « livrer au pillage ». Ceux qui étudient les prophéties pensent que les nations au nord d’Israël seront impliquées dans ce dernier coup d’agression et une tentative sera faite pour détruire Israël et occuper militairement la Terre Sainte.

C’est à ce moment que Dieu montrera son intervention de façon flagrante. La prophétie contenue dans Ezéchiel 38 : 22 indique, qu’alors, le Seigneur exercera ses jugements contre les ennemis d’Israël « par la peste et par le sang, par une pluie violente et par des pierres de grêle ». Le Seigneur dit aussi : « Je ferai pleuvoir le feu et le soufre sur lui et sur ses troupes, et sur les peuples nombreux qui seront avec lui. » Nous ne savons pas jusqu’à quel point il faut prendre la prophétie à la lettre mais il est certain que nous trouvons, dans cette prophétie, la description du point culminant d’Harmaguédon ; cette grande bataille dans laquelle Dieu utilisera sa puissance pour vaincre les ennemis de la justice et faire en sorte que le Royaume divin devienne opérationnel pour pouvoir bénir toutes les familles de la terre.

Nous savons qu’il en sera ainsi parce que la prophétie révèle que, suite à l’intervention divine, toutes les nations, y compris Israël que le Seigneur aura délivré, auront les yeux ouverts pour contempler sa gloire. Alors, toutes les nations sauront qu’il y a un Dieu dans les cieux qui, par son Christ, règne parmi les hommes.

DES LÈVRES PURES

Nous lisons dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 16 et aux versets 13 et 14, que « trois esprits impurs » exerceront une forte influence afin de rassembler les nations pour la bataille du grand jour du Dieu tout-puissant. L’esprit pur ou l’Esprit Saint de la Bible est l’esprit de vérité que l’on trouve dans l’Evangile de Christ. Ses caractéristiques sont : l’amour, la joie, la paix, la miséricorde, la patience, etc. Par conséquent, les esprits impurs prophétiques sont, de toute évidence, des puissances impures de la terre dont l’autorité de propagande poussera les nations à se rassembler et à se faire la guerre les unes aux autres jusqu’à la mort.

Cependant, après Harmaguédon, lorsque le Seigneur aura « dévoré » la terre entière « par le feu » de sa « jalousie », détruisant ainsi tous les différents systèmes iniques, il donnera aux peuples « des lèvres pures » ou un message pur. Ce message, dit le prophète, fera que tous se tourneront vers l’Eternel pour l’invoquer et « pour le servir d’un commun accord » (Sophonie 3 : 8, 9).

Ce sera l’un des moyens par lesquels, durant le règne de Christ, l’amour pourra remplacer l’égoïsme en tant que puissance motivante dans les affaires humaines. Sous l’administration du Royaume de Justice, toute l’humanité trouvera satisfaction et joie. En effet, même les morts seront réveillés de façon à ce que, eux aussi, puissent se réjouir des bénédictions qui donnent la vie qu’aucun conquérant n’a jamais pu donner à ses sujets. Cependant, Christ peut donner ces bénédictions et donnera aux hommes la possibilité d’en jouir tout au long d’une vie éternelle emplie de paix et de bonheur.

La certitude que Dieu s’est donné pour but de ramener à l’existence tous ceux qui auront perdu la vie dans Harmaguédon et qu’il en a toute la puissance, nous rend capables de voir l’amour de Dieu et sa justice dans la méthode que sa sagesse a choisie pour renverser l’autorité que Satan a sur les peuples. Ceux qui auront perdu la vie dans cette grande bataille seront, du point de vue de Dieu, seulement endormis. Sa puissance les réveillera lors du matin du grand jour. Ils auront, alors, la possibilité de voir le résultat final de ce grand combat dans lequel ils ont souffert et, sans aucun doute, la plupart d’entre eux seront heureux de prêter serment d’allégeance au Roi des rois et Seigneurs des seigneurs qui, alors, sera acclamé comme le souverain de toute la terre (Apocalypse 19 : 16 ; Psaumes 72 : 1 à 14).

Au cours des siècles, l’expérience du péché et de la mort, a été particulièrement éprouvante mais, de nos jours, elle l’est encore davantage car, à cause de l’égoïsme humain, il y a partout dans le monde, de « l’angoisse chez les nations » (Luc 21 : 25). Cependant, les leçons à apprendre de cette situation auront une valeur inestimable, surtout en ce qu’elles vont accroître l’appréciation de la bénédiction de vie qui sera donnée aux peuples durant le règne millénaire de Christ.

Par leurs expériences, tous les hommes apprendront les terribles résultats de la désobéissance aux lois de Dieu. Par contraste, lorsque les bénédictions du Royaume seront répandues sur eux, les hommes apprendront la bonté de Dieu et leur réponse, venant du coeur, sera : « Voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance ; Soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut ! » (Esaïe 25 : 6 à 9)

Ce royaume durera mille ans. La joie, la paix, l’amour et la vie qu’il produira atteindront chaque recoin de la terre. Sa puissance de guérison emplira chaque lit d’hôpital. Son énergie vivifiante descendra jusque dans les tombes. « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, S’ouvriront les oreilles des sourds » (Esaïe 35).

Satan ne pourra plus tenter ou tromper les humains. Sa règle de haine et d’égoïsme ne sera plus autorisée et ne pourra donc plus détruire la paix et le bonheur des hommes et des nations. Le programme d’éducation du Royaume de Christ aura pour résultat l’apprentissage par les hommes des avantages de l’amour et de la miséricorde par rapport à ce qu’apportent l’égoïsme et la haine. Au lieu de tout vouloir pour eux-mêmes, les hommes apprendront que le vrai secret d’une joie durable est de faire tout ce que l’on peut pour les autres.

Alors, la promesse de Dieu faite à Abraham de bénir toutes les familles de la terre sera accomplie. Comme nous l’avons vu, Christ et son Eglise, constitueront la phase spirituelle de la postérité promise et seront le canal des bénédictions de vie pour toute la race humaine rétablie. (Galates 3 : 29).

Tous les humains qui vivaient au temps d’Abraham ou qui ont vécu avant ce temps, sont maintenant morts. Tous les humains qui ont vécu après le temps d’Abraham, sont aussi morts ou près de mourir. Le nombre toujours croissant de morts dans un monde qui a perdu la raison à cause de l’égoïsme nous rappelle le besoin pressant d’une intervention divine et nous pouvons nous réjouir du fait que cela ne saurait tarder. Le fait que ceux, à qui Dieu a promis ses bénédictions, soient morts ou près de mourir, n’annule, aucunement, les promesses de Dieu parce que nous savons, avec certitude, que la puissance de Dieu peut ramener quiconque à la vie car « l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront » (Jean 5 : 28, 29).

Cela n’est-il qu’un vain désir ? Assurément, non. C’est ce que Dieu, le Créateur de l’univers a promis.

Ainsi, tous les humains comprendront qu’ils n’avaient pas été créés rien que pour souffrir et mourir. Cela montrera que Dieu, dont la puissance et la sagesse se perçoivent dans toutes les choses créées, les aime et qu’il a utilisé sa puissance pour assurer l’accomplissement de son but pour sa création.

A la fin du règne millénaire de Christ, Satan, l’instigateur de tout le mal, sera détruit. Ceux qui, de façon délibérée, continueront à le servir, seront aussi détruits dans la « seconde mort ». Cependant, si des milliards d’humains ont connu la mort à cause de l’usurpation par Satan de l’autorité sur les humains, Satan, lui aussi, sera sur la liste des morts en raison du règne de Christ (Apocalypse 20 : 10, 14).

Il n’y aura pas que Satan qui disparaîtra mais aussi toutes les formes de mal qui constituent son magasin de méthodes malicieuses et artificieuses par lesquelles il a trompé et asservi la race humaine déchue. La maladie, la souffrance et les peines disparaîtront et la mort elle-même mourra ! (Apocalypse 21 : 4)

Tout cela sera le résultat de l’intervention de Dieu pour renverser le pouvoir de Satan, ce « serpent ancien » qui a poussé nos premiers parents à transgresser la loi divine, amenant sur leurs descendants la sentence de mort. Nous lisons, dans le livre de l’Apocalypse au chapitre 21 et au verset 2, que la « ville sainte » descend du ciel d’auprès de Dieu. Ceci est une fort belle illustration symbolique qui montre l’intervention de Dieu pour secourir la race humaine de la mort.

Dans la Bible, une ville représente un gouvernement et la ville sainte représente un gouvernement juste mais qui n’est pas d’origine humaine. Cela n’est pas un gouvernement fait par les hommes. Il émane de Dieu, venant des cieux, et il est établi sur la terre. Dans les chapitres précédents, nous trouvons la mention d’une ville qui n’est pas sainte et qui s’appelle « Babylone ». Elle régna, pendant un temps, sur les rois de la terre. Associée à cette ville « prostituée », il y a une « bête » qui est un autre symbole de règne impur. Une lutte s’engage entre la bête et l’Agneau, qui représente Christ, et la bête, de même que la ville impure de Babylone, sont détruits.

Ainsi, la voie sera préparée pour la ville sainte de laquelle l’Agneau et son épouse dirigeront les nations. Ce nouveau gouvernement signifiera que Dieu sera vraiment représenté sur la terre. Expliquant ce point, Jean dit : « J’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. » (Apocalypse 21 : 3)

Quand, à cause du péché, Dieu retira sa faveur des humains, les hommes se mirent à mourir. David écrivit, cependant, que la faveur de Dieu dure « toute la vie ». (Psaumes 30 : 6) En effet, lorsque le tabernacle de Dieu sera, de nouveau, parmi les hommes ; quand le retour de la faveur de Dieu sera manifesté par les agents du Royaume de Christ représentés par la ville sainte ; l’une des conséquences bénies sera la destruction de la mort. L’apôtre Paul écrivit que Christ doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds et le dernier ennemi qui sera détruit est la mort. (I Corinthiens 15 : 25, 26) La même pensée bénie est mise en relief par Jean qui, expliquant les résultats du retour de la grâce de Dieu aux peuples, concrétisée par la prise du contrôle par la ville sainte des affaires des hommes, écrivit : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Ecris ; car ces paroles sont certaines et véritables. » (Apocalypse 21 : 4, 5).

Louons Dieu pour l’assurance bénie que la justice, finalement, triomphera du péché et de la mort ! Lorsque nous nous rendons compte que ce royaume, qui verra la victoire de Christ, est tellement proche, ne soyons pas épouvantés à la pensée de la bataille d’Harmaguédon qui s’étendra sur toute la terre et provoquera le renversement des restes du pouvoir de Satan. Nous savons que cela est nécessaire pour que les peuples puissent avoir la possibilité, sans obstacles, d’accepter le gouvernement de Christ. En vérité, nous devrions prier, maintenant, avec plus de ferveur que jamais, disant : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6 : 10).

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Association des Etudiants de la Bible